Se libérer d'une dépendance
Pour mieux comprendre la notion de dépendance, intéressons-nous au circuit de la récompense.
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Tout le monde aime les récompenses, on les savoure, on en veut encore.
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Le circuit neurobiologique de la récompense existe chez tous les mammifères, y compris chez l’homme. Il a pour fonction de favoriser les actions qui sont nécessaires à notre survie comme boire, manger, se reproduire… La réalisation de ces actions apporte des sensations de plaisir et de satisfaction, d’où l’appellation « circuit de la récompense ». L’apprentissage et la mise en mémoire d’actions plaisantes va nous inciter à les répéter ; c’est ce qu’on appelle l’effet renforçant
La récompense est l’aboutissement de plusieurs phases que nous ressentons différemment.
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A l’origine il y a un stimulus.
Par exemple: la sensation de faim. Ce stimulus va susciter le désir. Pour satisfaire ce désir, on va agir, on va mettre en place les actions nécessaires pour atteindre le but : se précipiter vers le frigo. La phase suivante est celle de l’anticipation, de la prédiction de la réalisation : « j’ai ouvert la porte du frigo et il y a plein de bonnes choses que je vais pouvoir manger ».. Enfin, arrive la récompense, le plaisir, la satisfaction de l’action accomplie « j’ai mangé les friandises qui restaient dans le frigo ». La sensation de plaisir existe dès qu’on s’approche de la réalisation de l’action et ce qu’on ressent peut être plus intense à cette phase qu’une fois l’action réalisée.
Notre état physique va moduler ce système de la récompense. Par exemple, en début de repas, le plaisir de manger va être intense, et diminuer à mesure que la sensation de faim disparaît. Quand la sensation de faim a disparu, la vue d’un aliment n’activera plus ce circuit de la récompense. Il en va de même pour la soif, le sommeil … Du moins tant que ce système n’est pas déréglé.
Il peut parfois arriver que le circuit de la récompense ne soit pas uniquement activé par des stimuli innés mais aussi par des stimuli acquis.
Explications : notre cerveau inconscient fonctionne en faisant des associations, et certaines associations erronées peuvent venir activer ce circuit de la récompense. Ainsi, la cigarette peut être associée aux moments de détente et de plaisir, et votre noyau accubens, centre du plaisir, va vous la réclamer, par le principe du réflexe conditionné. De même les jeux d’argent peuvent devenir une addiction aussi puissante et destructrice que les drogues les plus dures.
Quelle que soit l'addiction, la raison n’y pourra rien, le noyau accubens, sera toujours plus fort que la raison. Même si vous savez très bien qu'un fumeur sur deux va mourir d’une maladie liée au tabac, vous passez outre. Même si vous savez très bien que les écrans sont devenus une réelle source de conflit avec votre entourage proche, vous passez outre. Les messages du quotidien sont inefficaces parce qu’ils vous touchent à un niveau conscient. Or, les ancrages sont ailleurs, dans votre inconscient. Et c'est là que l'hypnose s'avère être un outil efficace parce qu'elle va vous permettre d’entrer en contact avec votre inconscient qui sera réceptif aux changements que vous souhaitez.
Zoom sur l'aide au sevrage tabagique:
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Se libérer de cette habitude est une démarche personnelle qui repose sur une réelle motivation. L'hypnose peut être une vraie aide qui s'inscrit dans une démarche qui débute bien en amont de la séance. Aussi, je vous demanderai d'avoir réduit votre consommation au moins une semaine avant la séance. Vous pourrez établir un programme (nous pourrons également le faire ensemble si vous le souhaitez) en notant dans un tableau ou un calendrier le nombre maximum de cigarettes que vous vous autorisez à fumer pour chaque jour de la semaine qui précède la séance. Le jour de la séance, vous n'aurez fumé aucune cigarette.
La séance vous apportera le soutien en profondeur pour vous accompagner dans ce sevrage et pour ancrer les changements dans la durée car au-delà du simple arrêt, l'objectif est bien de devenir non fumeur.
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